• L’APF dénonce la ponction de 100 millions d’euros sur le budget de la CNSA !

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    Paris, le 23 novembre 2017

                                   COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    L’APF dénonce la ponction de 100 millions d’euros sur le budget de la CNSA !

    L’APF déplore la décision du gouvernement de financer par un prélèvement de 100 millions d’euros sur les réserves de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) l’aide aux conseils départementaux qui font face à des difficultés budgétaires pour régler les trois allocations de solidarité : le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et la prestation de compensation du handicap (PCH).
    A cette ponction qui déstabilise les finances de la Caisse, il faut ajouter un autre prélèvement de 5 millions d’euros sur le budget consacré à la PCH par la CNSA pour combler la dotation de l’Etat en faveur des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).
    L’APF dénonce ces ponctions répétées et réalisées au détriment des personnes en situation de handicap et de leur famille qui font face à des difficultés quotidiennes pour financer leurs aides techniques et humaines et attendent encore pour certaines un accompagnement adapté par un établissement ou un service !
    Elle demande une solution d’urgence afin de stabiliser les finances de la CNSA et notamment de ses fonds propres.


    La CNSA est un intervenant majeur dans le financement des politiques concernant les personnes en situation de handicap d’une part ; et l’autonomie des personnes âgées, d’autre part.
    A ce titre, elle contribue auprès des conseils départementaux à l’APA pour les personnes âgées et à la PCH pour les personnes en situation de handicap et intervient dans le financement des établissements et services.
    Elle n’intervient, en aucun cas, dans le financement du RSA. Pourtant, avec cette ponction, la Caisse va venir combler des déficits liés au RSA qui n’ont rien à voir avec ses prérogatives !

    Alors que les dotations de la PCH sont clairement insuffisantes pour couvrir les besoins actuels des personnes en situation de handicap, elle vient non seulement d’être impactée par cette ponction vers le RSA mais elle vient également, dans le cadre du budget adopté par le Conseil de la CNSA le 21 novembre dernier, de faire l’objet d’une ponction de 5 millions d’euros pour venir combler la dotation que l’Etat devait au fonctionnement des MDPH.
    Les fonds propres en 2018 de la CNSA atteignent leur niveau le plus bas depuis la création de la caisse et cette ponction vient également mettre en péril une partie du futur financement des établissements et services médico-sociaux.

    L’APF dénonce ces ponctions réalisées au détriment des personnes en situation de handicap qui font face, au quotidien, à de réelles difficultés pour financer les aides humaines et techniques nécessaires à leur autonomie, pour leur permettre de vivre dignement et en toute sécurité et obtenir un accompagnement adapté à leurs besoins et aspirations.


    Ces situations récurrentes concernant la PCH, ainsi que la situation de l’APA, démontrent l’urgence de solutions de recettes nouvelles et innovantes pour répondre aux besoins de toutes les personnes en situation de handicap et des personnes âgées en situation de dépendance.


    CONTACT PRESSE :

    Evelyne Weymann
    evelyne.weymann@apf.asso.fr
    01 40 78 56 59 - 06 89 74 97 37

  • La ville continue à investir pour améliorer l'accessibilité

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    Des élus municipaux ont accepté, il y a peu, de parcourir le centre-ville en fauteuil roulant pour tester l'accessibilité./ Photo V. T.

     Article issu du journal "la Dépêche du Midi" du 17/11/2017

    Lors de la semaine de l'accessibilité, début octobre dernier, le collectif Access a invité les élus de la cité thermale à se glisser dans le fauteuil d'une personne en situation de handicap pour se rendre compte des difficultés de ces personnes lors de leurs déplacements au quotidien, mais aussi pour évaluer les progrès en matière d'accessibilité. Car des progrès, il y en a bien, comme en témoigne le rapport annuel de la commission communale pour l'accessibilité aux personnes handicapées, présenté lors du dernier conseil municipal. «Les travaux de mise en accessibilité aussi bien de la voirie que des bâtiments se sont poursuivis sur l'année 2016, malgré les contraintes budgétaires qui s'imposent à tous», peut-on lire en guise d'introduction de ce rapport. Ainsi, l'année 2016 a vu la concrétisation de l'AdAP (Agenda d'accessibilité programmée) avec des travaux réalisés à l'école Jules-Ferry (260.000€), aux toilettes publiques de la gare (25.000€) et dans les locaux des associations, rue Soutras (2.200€), mais aussi sur la voirie (place de la Gare, trottoirs au quartier Bragard et au parc Malye) pour 273.000€. Et les travaux continuent en 2017 où près de 120.000€ sont consacrés à l'accessibilité (stade Cazenave, conservatoire botanique, Villa «Campan», Calandreta, gymnases Cordier et de La Plaine, mairie annexe de Lesponne, tennis Salut, écoles Achard et de Lesponne). De même, l'aménagement des allées Tournefort, prévu en 2015 et reporté en raison du changement de réseau en amont de l'aménagement, est en cours de réalisation, tout comme l'aménagement des rues de la Fontaine, des Pyrénées et du 19-Mars ou encore de la place Jubinal. Entre 2001 et 2016, la ville aura ainsi engagé près de 4,5M€ pour divers travaux d'accessibilité.

    La Dépêche du Midi

  • L'insertion des travailleurs handicapés est possible

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    Patrick Vinualès a fait visiter l'établissement à Béatrice Lagarde et Myriel Porteous./ Photo A.-C. E.

    Article issu du journal "La Dépêche du Midi" du 17/11/2017

    Hier, Mme la préfète et Mme la sous-préfète sont venues à l'hôtel La Solitude pour visiter les aménagements faits pour les personnes handicapées, et écouter des témoignages sur leur insertion professionnelle.

    Dans le cadre de la semaine pour l'Emploi des personnes handicapées, le collectif 65 a organisé une visite de l'hôtel La Solitude. Mme la préfète Béatrice Lagarde et Mme la sous-préfète Myriel Porteous sont venues voir ces installations. L'hôtel a obtenu le label Tourisme et Handicap. «Nous devons garantir un confort pour qu'ils puissent vivre de façon tout à fait ordinaire», explique Patrick Vinualès, cogérant de l'hôtel.

    Des témoignages sur le travail des personnes handicapées ont été apportés. «Nous avons employé un jeune garçon qui avait des difficultés d'attention», ajoute Patrick Vinualès. Après l'avoir mis à un poste de serveur pour le petit déjeuner, l'entreprise lui a aménagé un poste administratif. «Il faut connaître toutes les restrictions pour proposer un poste adapté», explique Marie-José Carrère, de Cap Emploi. Mme C. — qui souhaite rester anonyme — a raconté son expérience. Elle s'est lancée dans une reconversion professionnelle après avoir travaillé dans la vente. Elle a fait toutes les démarches elle-même. Aujourd'hui, elle a trouvé un poste dans la comptabilité. «J'ai toujours signalé mes problèmes à la médecine du travail. Mais est-ce qu'ils ont fait le nécessaire ? J'ai été reconnue apte au travail sans restriction», s'interroge-t-elle. Un problème que la responsable des ressources humaines de l'hôtel a déjà noté. Le collectif 65 affirme que des outils existent pour aider ces personnes dans leur travail.

    Repères

    Le chiffre : 81

    établissements >Ont le label Tourisme et Handicap dans le département. Dont 14 sont à Lourdes. En Occitanie, ce sont 765 établissements qui l'ont.