• Madame Carlotti veut ouvrir un débat public sur l’assistance sexuelle aux personnes handicapées

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     Madame Carlotti veut ouvrir un débat public sur l’assistance sexuelle aux personnes handicapées mais n'est pas favorable à un statut d'assistant sexuel.

    Le débat public sur l’assistance sexuelle aux personnes handicapées aura lieu. Marie-Arlette Carlotti, la ministre chargée des personnes handicapées, l’a annoncé ce matin sur son compte Twitter : « Vie sentimentale et sexuelle des personnes handicapées, la réflexion sera menée dans la perspective de la conférence nationale du handicap. » Sur Europe 1 (à 44'30), elle a précisé que ce « débat ne doit pas faire scandale », même si à titre personnel, elle n’est « pas trop favorable à un statut » d’assistant sexuel. « Peut-être parce que je suis extrêmement féministe », a-t-elle ajouté. 

    « Beaucoup d’autres solutions existent »

    « Ce débat est important, il est légitime, il ne peut pas être traité comme ça au détour d’une initiative locale », a-t-elle insisté, faisant référence au lancement prochain d’une expérimentation par le Conseil général de l’Essonne. « Je crois que c’est prématuré et ce qu’il fait pourrait être contradictoire avec le cadre législatif. Donc je préfère qu’il y ait un vrai débat. » « La réponse à travers les assistants sexuels est limitée et est très contestée. (…) Beaucoup d’autres solutions existent », a-t-elle ajouté, en se contentant de citer comme exemples « le respect de l’intimité, éviter l’isolement dans les établissement spécialisés ».

    La préparation de la conférence nationale du handicap pourrait être l’un des derniers chantiers de Mme Carlotti. Elle a en effet annoncé, le 21 mars, qu’elle était candidate à la mairie de Marseille. « Si vous êtes désignée candidate, resterez-vous ministre pendant la campagne ? » l’interrogeait le journal Métro. « Je pense que oui. En tout cas, je démissionnerai dès que je serai élue. Je serai maire à 100%. » Franck Seuret – Photo DR

    Blog "Faire Face du 21/03/2013.

  • Les cinq orientations prioritaires de la politique de prévention et de lutte contre la maltraitance

    La politique de prévention et de lutte contre la maltraitance a été élaborée autour de cinq orientations prioritaires :

    Informer et sensibiliser la population pour prévenir la maltraitance

    Une brochure intitulée « Lignes de vie, Lignes de conduite » a été réalisée et testée dans cinq départements. Elle rappelle que le respect de l’autre, quel que soit son âge, constitue le premier rempart contre la maltraitance. Elle comporte également un volet pour aider les gens à réagir face à une situation de risque de maltraitance. Voir la brochure ci-dessous


    Pour lire la suite de cet article issu du site du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé veuillez cliquer ICI
  • La maltraitance des adultes vulnérables : une réalité complexe

    La maltraitance des adultes vulnérables (personnes âgées, personnes handicapées) a longtemps été un phénomène sous-estimé et un tabou. D’autant qu’il s’agit d’une réalité complexe. Qu’elle soit familiale ou institutionnelle, la maltraitance reste en effet souvent difficile à appréhender, tant par son ampleur que par la nature des violences qui la caractérisent.

    La maltraitance, qu’est-ce que c’est ?

    En 1987, le Conseil de l’Europe a défini la maltraitance comme une violence se caractérisant « par tout acte ou omission commis par une personne, s’il porte atteinte à la vie, à l’intégrité corporelle ou psychique ou à la liberté d’une autre personne ou compromet gravement le développement de sa personnalité et/ou nuit à sa sécurité financière. » En 1992, le Conseil a complété cette définition par une typologie des actes de maltraitance :

        Violences physiques : coups, brûlures, ligotages, soins brusques sans information ou préparation, non satisfaction des demandes pour des besoins physiologiques, violences sexuelles, meurtres (dont euthanasie)…
        Violences psychiques ou morales : langage irrespectueux ou dévalorisant, absence de considération, chantages, abus d’autorité, comportements d’infantilisation, non respect de l’intimité, injonctions paradoxales…
        Violences matérielles et financières : vols, exigence de pourboires, escroqueries diverses, locaux inadaptés…
        Violences médicales ou médicamenteuses : manque de soins de base, non information sur les traitements ou les soins, abus de traitements sédatifs ou neuroleptiques, défaut de soins de rééducation, non prise en compte de la douleur…
        Négligences actives : toutes formes de sévices, abus, abandons, manquements pratiqués avec la conscience de nuire
        Négligences passives : négligences relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage
        Privation ou violation de droits : limitation de la liberté de la personne, privation de l’exercice des droits civiques, d’une pratique religieuse…

    Pour lire la suite de cet article issu du site du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé veuillez cliquer ICI

  • Résultats Classements Accessibilité dans les Hautes Pyrénées en 2013

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    Pour découvrir chacun de ces classements veuillez cliquer sur l'image correspondant à votre choix.

    Des photos de ces classements lors de leur présentation le mercredi 20/03/2013 à la halle aux grains à Bagnères de Bigorre dans l'album: " Classement Accessibilité 2013 "


  • Remise du Livre Blanc « Entreprises et handicap » à Marisol TOURAINE

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    Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a reçu ce lundi 18 mars 2013, en présence d’une représentante de Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, le livre blanc « Entreprises et handicap ».

    Parmi les propositions de ce rapport, remis par Marie-Anne Montchamp, ancienne Secrétaire d’Etat aux personnes handicapées et Présidente fondatrice de l’Association « Agence Entreprises et handicap », figurent notamment :

    - la promotion d’une nouvelle génération d’accords handicap dans la négociation sociale ;

    - l’adaptation non seulement des postes mais également de l’organisation du travail aux personnes en situation de handicap ;

    - l’accès à la formation professionnelle, au-delà de la question de l’accès à l’emploi.

    Marisol Touraine et Marie-Arlette Carlotti sont pleinement mobilisées pour lutter contre les discriminations et pour l’insertion des personnes handicapées dans le monde du travail. Les propositions de ce rapport feront l’objet d’un examen attentif par le gouvernement.

    Pour prendre connaissance de ce "livre blanc" veuillez cliquer ICI

  • Lancement du groupe de travail sur les personnes handicapées vieillissantes

    Communiqué de presse

    Ministère délégué chargé des Personnes âgées et de l’Autonomie

    Ministère délégué chargé des Personnes handicapées et de la lutte contre l’Exclusion.

     
    Paris, le 06 février 2013 

    Marie-Arlette Carlotti et Michèle Delaunay annoncent le lancement d’un groupe de travail sur le vieillissement des personnes en situation de handicap.

    Lors de leur visite du foyer d’accueil médicalisé « Jean FAVERIS » de l’association « Les jours heureux » à Paris, Marie-Arlette CARLOTTI et Michèle DELAUNAY ont annoncé le lancement d’un groupe de travail sur les personnes handicapées vieillissantes, de plus en plus nombreuses quelque soit leur handicap.

    Ce groupe de travail a pour vocation d’évaluer les besoins de ces personnes et les difficultés que cela pose pour leur accompagnement. Cette réflexion a également pour objet d’identifier les bonnes pratiques et de proposer les évolutions à mettre en oeuvre.

     Pour Michèle DELAUNAY, « le but premier de ce groupe de travail est de répondre aux besoins et aux attentes de la personne handicapée vieillissante, notamment le maintien dans son milieu de vie aussi longtemps qu’elle le peut et le veut. Il est aussi d’anticiper et d’accompagner tout changement nécessaire en évitant qu’il ne se transforme en rupture pour elle et pour son environnement. ». De son côté, Marie-Arlette CARLOTTI a rappelé que « l’enjeu de ce groupe de travail est de fédérer les énergies, de rassembler les connaissances, et de diffuser les bonnes pratiques, dans le cadre d’un plan cohérent pour que ces personnes vivent leur vieillesse dans de bonnes conditions » tout en insistant sur « l’obligation morale que s’est fixé le Gouvernement : ne laisser personne sur le bord du chemin, réhabiliter la solidarité dans un souci de justice et de cohésion ».

    Cela commence par mettre tous les acteurs compétents autour de la table.

    Ce groupe de travail est animé par Patrick GOHET, inspecteur général des affaires sociales qui a présidé le Conseil national consultatif des personnes handicapées de 2009 à 2012.

    Il sera composé de représentants des personnes handicapées, des instances consultatives concernées, des fédérations de gestionnaires, des administrations, des organismes financeurs, des collectivités territoriales et de personnalités qualifiées.

    Le groupe de travail doit rendre ses conclusions en juin 2013, avec un point d’étape fin avril.

    Pour lire le discours de Madame Marie-Arlette Carlotti veuillez cliquer ICI

  • Pas un mot sur le handicap dans le projet de loi pour la refondation de l'école

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    Le mot handicap n’apparaît pas une seule fois dans le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, dont l’Assemblée nationale commence l’examen, ce 11 mars. Dans l'annexe, oui, mais pas dans le texte lui-même. L’étude d’impact précise certes qu’il a un « champ d’application qui s’étend à l’ensemble des élèves et qui comprend donc ceux qui sont affectés d’un handicap », mais cela ne satisfait pas l’APF : « Il nous paraît important que leur situation particulière soit parfois précisée pour une meilleure prise en compte des besoins éducatifs de ces élèves qui, seule, pourra permettre une évolution vers une école réellement inclusive ».

    Pour lire la suite de cet article issu du blog de "Faire Face" du 11/03/2013 veuillez cliquer sur l'image.

  • Comité consultatif national d'éthique et assistance sexuelle : l’association CH(s)OSE déplore une vision réductrice et ghettoïsante de l’assistance sexuelle !

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    Le Comité national consultatif d’éthique (CCNE) vient de rendre un avis défavorable à la question de l’assistance sexuelle pour les personnes en situation de handicap en France. L’association CH(s)OSE qui se bat pour un accès à la vie affective et sexuelle pour les personnes en situation de handicap dénonce un avis partial et réducteur ne proposant pas de solutions concrètes pour les personnes en situation de handicap n’ayant pas accès à leur corps. Cet avis est stigmatisant et ghettoïse les personnes en situation de handicap qui sont présentées comme « vulnérables » et « susceptibles d’un transfert affectif envers l’assistant sexuel ». Par ailleurs, l’utilisation du mot « patients » pour désigner les personnes en situation de handicap est une manière de leur ôter leur capacité de décision en faveur des professionnels du secteur médico-social.

    L’association CH(s)OSE demande toujours l’ouverture d’un débat public sur ce sujet important et continue de militer pour la création de services d’assistance sexuelle afin de répondre à la demande des personnes en situation de handicap et de leur famille !

     Pour télécharger le communiqué de presse complet, cliquez ici.