• Ils ont cultivé la différence

    Des échanges constructifs entre les intervenants et le public./ Photo DDM, L.D.
    Des échanges constructifs entre les intervenants et le public./ Photo DDM, L.D.
    Article issu du site du journal "La Dépêche du Midi" du  24/10/2014

    «Il faut cultiver la différence et non l'indifférence.» «La nature crée des différences, la société en fait des inégalités.» «La différence est une beauté qu'il faut apprendre à voir.» Voilà quelques-unes des phrases postées sur un panneau, à l'entrée de la Maison de quartier de Laubadère, ce samedi, à l'occasion de la journée sur la différence organisée par trois associations : le cours catholique, Page 65 et l'Association des paralysés de France.

    Une matinée plutôt théorique sur la différence a été proposée au public. Du premier homme à nos jours, les intervenants ont évoqué la perception naturelle de la différence, son évolution au fil du temps. Un focus sur les stéréotypes a également été présenté.

    Témoignages et saynètes humoristiques ont entrecoupé la conférence.

    «Je suis bordelais, confie Christian et quand je me suis installé dans le Lot-et-Garonne, j'ai été considéré comme un étranger.» Des travaux en ateliers et des échanges avec le public ont rythmé l'après-midi. Bref, une journée constructive et d'ouverture à l'autre enrichissante.

  • Nathalie, atteinte d'une ataxie de Friedreich et comédienne : «J'ai de la chance»

    Rayonnante, Nathalie Baleur, atteinte d'une maladie rare, déborde de vie. Une énergie à découvrir ce soir, sur les planches./Photo Sophie Loncan.
    Rayonnante, Nathalie Baleur, atteinte d'une maladie rare, déborde de vie. Une énergie à découvrir ce soir, sur les planches./Photo Sophie Loncan.
     

    Atteinte d'une ataxie de Friedreich, une maladie génétique rare, Nathalie Baleur est une quinquagénaire épanouie. Ancienne responsable de l'APF, elle dirige une compagnie de théâtre et monte sur scène au profit du Téléthon. Témoignage.

    Nathalie, vous voilà à l'affiche du théâtre des Nouveautés !

    Jamais je n'aurais imaginé pouvoir créer ma compagnie de théâtre. Je suis aussi fière d'avoir pris des cours avec les valides. Les metteurs en scène ont toujours su adapter la mise en scène au fauteuil. J'ai joué mes premières pièces au lycée. Mais une fois le diagnostic de ma maladie posé, comme je ne savais pas comment ça allait évoluer, j'ai refusé des projets, comme d'animer une émission de radio. C'est bête. Je me le suis interdit, alors qu'il faut tout essayer avant de dire je ne peux pas.

    On vous a diagnostiqué une ataxie de Friedreich à 15 ans. Comment l'avez-vous pris à l'époque ?

    C'est une maladie rare qui concerne 1.500 personnes en France et touche d'abord à l'équilibre, puis au neurologique avec pertes d'audition, des complications cardiaques, du diabète… C'est une maladie évolutive et des gens sont plus atteints que moi. Le théâtre, par exemple, m'a aidée à préserver l'élocution. Ma philosophie a été de me dire que ça pourrait être pire. Quand j'ai pris le fauteuil roulant, je ne l'ai pas subi mais souhaité. Pourtant, je venais d'avoir le permis. Mais c'était le moyen d'avoir plus d'autonomie.

    Très tôt ce besoin d'indépendance…

    Dès 23 ans, j'ai quitté Paris et mes parents pour le Sud. Je leur suis très reconnaissante de m'avoir laissée vivre ma vie, malgré leurs inquiétudes. Ils sont passés au-dessus de ça. Pour moi, être autonome, c'était très important. Mais aujourd'hui, je suis heureuse que mes parents et mon frère vivent près de moi, dans le département.

    Puis, vous êtes devenue «Mme APF»

    C'était énorme d'être la représentante de l'association. Défendre les droits fondamentaux des gens assis, c'était ma façon de rester debout.

    Mener de front ces activités et le quotidien, les séances de kinés, ne devait pas être simple…

    Je cherche à m'adapter constamment. Mais il m'a fallu faire des deuils successifs. Adolescente, je me suis dit que je ne me marierai pas, que je n'aurai pas d'enfant. Ça m'a conditionné et je ne me suis pas lancée… Comme tout le monde, il y a des hauts et des bas. Mais j'ai moins peur de l'avenir à 50 ans qu'au début de ma vie. Je ne m'interdis pas de vivre, d'aller en montagne ou à la place, à la piscine. J'ai déménagé au moins dix fois !

    Vous allez jouer pour le Téléthon. Quel regard portez-vous sur cet événement ?

    J'ai été diagnostiquée il y a trente-six ans. C'était un tel marasme à l'époque que je n'avais pas d'avenir ou presque. Les docteurs m'avaient interdit de me fatiguer (alors que je venais d'acheter un vélo d'appartement). Ils me donnaient une espérance de vie de vingt-deux ans. Quand le premier Téléthon est arrivé, je me suis dit : «Je ne suis pas seule. On va enfin chercher». Trente ans après, l'espoir est là pour les jeunes. C'est formidable. Chaque année, il y a des avancées, des protocoles. On a identifié le gène responsable de ma maladie. Grâce au Téléthon, les laboratoires ont pu se faire aider…

    Vous portez un beau message…

    Pour les générations qui arrivent et qui connaîtront la guérison. Je crois en la thérapie génique. Moi, j'ai fait ma vie, je suis très heureuse de mon parcours. Même si les gens ne le comprennent pas toujours, j'ai eu beaucoup de chance. Je n'ai jamais été furieuse ou triste face à la maladie. J'ai très vite accepté que c'était ma vie et qu'il faudrait vivre avec, me donner des défis. J'en profite au maximum de ce que je peux faire. Je ne m'attarde pas sur les détails mais ne vois que l'essentiel. J'ai vécu tellement de choses que j'ai l'impression d'avoir eu plusieurs vies…

    Et ce soir, comme tout le monde, vous aurez le trac avant de monter sur scène…

    Pourtant, ce sera notre 7e représentation, mais oui. Et comme toujours, je m'adapterai…


    Aux nouveautés ce soir

    «Les Nouveautés, c'est une scène mythique. Je vais souvent y voir les spectacles des autres. Mais là, ce sera différent…» Car ce soir, à 20 h 30, c'est Nathalie Baleur et sa Compagnie Côté cœur qui joueront la comédie «Le Jeu de la vérité». Nathalie y joue Margaux, une paraplégique qui bouleverse les rapports de trois amis d'enfance.

  • Solencœur fête ses 10 ans !

    La chorale est venue divertir les résidents du centre Le Montaigu à Astugue./Photo Mélodie Fourcade.
    La chorale est venue divertir les résidents du centre Le Montaigu à Astugue./Photo Mélodie Fourcade.
    Article du site du journal "La Dépêche du Midi" du 18/10/2016

    Ouverte à tout le monde depuis octobre 2006, la chorale Solencœur fête sa première décennie ce mois-ci. Synonyme de tolérance et de partage depuis de nombreuses années, le groupe comporte une particularité : il est formé de personnes valides et non valides, sans aucune dissociation. Et c'est un pari réussi pour Marie-Jeanne Clavier. Membre de l'APF (Association des paralysés de France) mais ayant également une expérience de trois ans dans une chorale à Sarniguet, celle qui est aujourd'hui présidente de cet ensemble musical souhaitait faire un mélange des deux. «Selon moi, la musique libère, entretient la mémoire, possède d'innombrables vertus, et apporte beaucoup… De plus, c'est un outil de sociabilisation», déclare cette dernière. Les encadrants ainsi que les membres se veulent porte-parole de l'accessibilité, sur un fond d'ambiance fraternelle.

    Une panoplie d'événements

    «Même si nous répétons tous les vendredis, nous privilégions une sortie par mois, afin d'éviter une quelconque pression», précise José Cortes, chargé de la communication. Si quelques concerts sont donnés en centres médicaux, comme ce samedi 15 octobre à l'hôpital Le Montaigu à Astugue, Solencœur s'implique lors de diverses manifestations. Ce sera notamment le cas pour le prochain week-end culturel tarbais fin novembre, ou encore le Téléthon à Lannemezan… Ce qui est sûr, c'est que la quarantaine de membres peut compter sur son très fidèle chef de chœur, Alain Gimenez, pour mener la danse. De Richard Anthony à Michel Fugain, en passant par un répertoire polyglotte, Solencœur n'a de toute évidence pas encore fini de pousser la chansonnette.

  • Une journée pour vivre la différence

    Les organisateurs de la journée en présentent l'affiche./ Photo Thierry Jouve.
    Les organisateurs de la journée en présentent l'affiche./ Photo Thierry Jouve.
    Article du site du journal "La Dépêche du Midi" du 20/10/2016

    «Vivre et vive la différence», voilà l'intitulé de la journée sur la différence organisée ce samedi, à la Maison de quartier de Laubadère par l'Association des paralysés de France, le Secours catholique et Page 65. «T'es pas comme moi ? Et alors !», les organisateurs entendent interpeller le public sur ce thème de la différence. Via des débats, des témoignages, des animations, des réflexions en ateliers, il sera question de la différence sous toutes ses formes : sociale, ethnique, religieuse… «Il y a toujours une actualité qui nous ramène à la différence et la minorité», explique Odile Le Galliotte, directrice territoriale de l'action associative APF 32 et 65. La volonté des associations est de surprendre l'auditoire en sortant des idées reçues. «Vous venez avec vos certitudes et vous repartirez avec des questions», résume une organisatrice. L'accueil se fera à 9 h 30. Un repas sera servi à partir de 12 h 30 (10 € sur inscription). Les ateliers reprendront à partir de 14 heures et se termineront par une synthèse.

    Inscription par téléphone, au 05.62.93.86.07, ou par courriel : dd.65@apf.asso.fr

  • T'es pas comme moi et alors ?

    AFFICHE LA DIFFERENCE.jpg

    Cliquez sur l'affiche pour télécharger l'invitation et le programme

    En partenariat avec le Secours Catholique et l’association PAGE, nous vous donnons rendez-vous le Samedi 22 octobre 2016 à la Maison de Quartier de Laubadère à Tarbes à partir de 9h30.

    Le groupe Parhand’t’aise de la délégation APF 65, vous propose ce nouveau rendez-vous, sur le thème de la Différence. La différence se décline de plusieurs façons et notre affiche en est le reflet

    Nous faisons le pari de vous surprendre et de vivre ensemble un temps fort. Nous partageons le constat que nous sommes tous différents les uns des autres, mais pourquoi cette différence nous fait elle peur ou nous met elle mal à l’aise ? Est-ce normal ? Comment dépasser notre  première impression et passer de l’appréhension à la compréhension ?

    Nous avons fait le choix d’une animation originale ponctuée de moments  d’échanges, de témoignages et de …… Nous n’allons pas tout vous dévoiler !! Vous ne serez pas tout à fait la même / le même, après cette journée !      

     

    Parlez en autour de vous, relayez cette information. C'est ouvert à tous

              Odile LE GALLIOTTE

    Directrice Territoriale de l'Action Associative APF 32 & 65

     

  • Le Groupe Relai APF 65 "Ba pla les Biloutes" en visite à Loudenvielle

    201610111857-full.jpg

    Article issu du site du journal "La Dépêche du Midi" du 11/10/2016

    Les membres de l'Association des paralysés de France, section des Hautes-Pyrénées, étaient à Loudenvielle le samedi 24 septembre. Après la visite de Germ-Louron et le repas à l'Auberge de Germ, ils sont descendus à Loudenvielle pour visiter le village et se sont arrêtés à l'Arixo. Là, c'est Cathy Boyrie, guide conférencière, qui, dans la salle de l'art religieux, a pris la parole pour initier les participants aux richesses culturelles des églises de la vallée du Louron. Puis, passant dans la salle de l'habitat, ce fut pour y découvrir et apprécier le travail de construction traditionnelle des bâtisses et granges de montagne.

    À l'initiative de cette sortie : Stéphanie Marsol, habitante d'Armenteule, assistée de Gisèle Méjamolle et de Solange Milani. Toutes trois représentent la délégation APF (Association des paralysés de France) pour les Hautes-Pyrénées : Ba pla les Biloutes. Ce groupe relais organise 3 à 4 sorties «détente» par an pour que les personnes handicapées quittent leur isolement et découvrent des lieux de vie et des horizons autres que ceux de leur environnement quotidien.

  • Invitation Concert Chanteurs Montagnard d'Alfred Roland

    Affiche concert 16 octobre.jpg

     Le Comité Valentin Haüy des Hautes-Pyrénées vous invite dimanche 16 octobre  à 16H15 en l'église Saint Jean de Tarbes à assister à un concert des Chanteurs Montagnard d'Alfred Roland. Depuis  la création de la chorale à Bagnères-de-Bigorre en 1832 par Alfred Roland, ces chansons Pyrénéennes ont été maintes fois célèbres. Cette chorale se produira au profit de notre Association pour le plaisir de tous les amateurs de belle voix.

    Je serais particulièrement heureux que vous puissiez nous honorer de votre présence, et vous propose ainsi de  passer un agréable moment musical. Nous comptons également sur vous pour diffuser l’information le plus largement possible.

    Entrée libre participation.

    Dans l’espoir de vous accueillir à cette occasion, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations musicales.

     

                   Le président

                   Jacques Asfaux

  • Foire au tout le 15 et 16 octobre 2016

    Affiche Foire au tout Fond Jaune.jpg

    Cliquez sur l'affiche pour l’agrandir ou la télécharger

  • Le Bigourd'hand N° 29

    BIGOURD'HAND n° 29-1_1.jpg

     

    Vous trouverez ci-joint en téléchargement le dernier numéro du Bigourd'hand, le journal de la délégation, octobre, novembre et décembre 2016, en cliquant ICI

    Au sommaire, notamment,l'Edito, Actualités Nationales, actualités Départementales, etc...

    Vous trouverez aussi le COUPON REPONSE A RENVOYER (en format Word) en cliquant : ICI

  • Semaine départementale des aidants

    7 OCTOBRE - SEMEAC- A5_1.jpg

    7 OCTOBRE - SEMEAC- A5_2.jpg

    Cliquez sur les images pour les agrandir