Troisième édition de ce rendez-vous important pour la ville de Tarbes et son office départemental des sports. Demain se déroulera la journée du Sport et du Handicap. Installés dès 9 heures, dans le trinquet du complexe de pelote basque de Tarbes (quartiers Nord, près de la piscine Tournesol), les associations sportives de Tarbes et des Hautes-Pyrénées seront présentes pour faire découvrir la pratique du sport pour tous. La matinée sera consacrée au sport adapté (handicap mental) ; puis, l’après-midi, au handisport (handicap physique).
Treize sports seront représentés afin de vous faire découvrir une autre forme de pratique sportive. Car pour la première fois, les sportifs valides et handi seront réunis dans un même atelier. «C’est une journée qui nous tient à cœur car elle est l’occasion de mettre en avant l’importance de la pratique du handisport dans la ville, et elle permet de mettre à l’honneur ces sportifs, souvent de haut niveau», explique Francis Touya, adjoint au maire de Tarbes en charge des sports.
La mairie de Tarbes et son service des sports ont créé, depuis quelques années, une ligne budgétaire pour soutenir la création de sections handisports dans les clubs tarbais. Car dans les Hautes-Pyrénées, 25.000 personnes sont en situation de handicap, selon le recensement (non exhaustif) de la Maison départementale du handicap.
Ce samedi, de 9 h 30 à 12 heures et de 14 heures à 17 h 30, vous pourrez profiter d’ateliers de handisport et sport adapté en basket, tennis de table, boules lyonnaises, athlétisme, boxe anglaise, roller-hockey, tir à l’arc, badminton, pelote basque, tennis, escalade, escrime et judo. Avant de terminer la journée par un match de basket en fauteuil où sportifs handi et valides se confronteront.
Entrée gratuite. Complexe de pelote basque, près de la piscine Tournesol à Tarbes.
L’histoire est bien trop poignante et scandaleuse pour qu’elle soit tue, avant que la délégation toulousaine de l’APF (1) ne l’évoque ce matin en conférence de presse. Au 1 rue des Chamois à Toulouse (quartier des Izards), Moïse, un adolescent polyhandicapé est quasiment contraint de rester alité à cause du logement totalement inadapté que ses parents occupent depuis plus de deux ans et leur déménagement du quartier de Bagatelle. «On nous a mis ici dans un logement certes spacieux (1 T5) mais pas du tout fonctionnel pour notre enfant. Nous sommes à l’étage alors qu’il n’a pas l’usage de ses jambes. Les soins sont compliqués, tout comme la toilette de Moïse avec des ouvertures et des couloirs inadaptés à sa situation. Et pour prendre l’air à l’extérieur, ce n’est pas la peine d’y compter», explique Buzorel Stancu, le papa, qui s’est arrêté de travailler pour pouvoir s’occuper de son fils atteint d’un dysfonctionnement cérébral dès la naissance. Ses muscles atrophiés et sa paralysie faciale témoignent d’un lourd handicap dont il sera difficile de sortir, mais ses parents le savent. La maman attend son 5e enfant, car Moïse a déjà un grand et un petit frères, ainsi qu’une petite sœur âgée de 9 ans. 
